ASSURER LE BON EQUILIBRE FORÊT-GIBIER SUR LE LONG TERME
La pérennisation de l’équilibre forêt-gibier à long terme passe par la réalisation de trois types d’actions :
– disposer d’indicateurs fiables,
– dynamiser la gestion forestière,
– anticiper les projets de renouvellement
1. BIEN GÉRER LES ANIMAUX :
Les ICE (Indicateurs de Changement Écologique) permettent de mesurer l’évolution de la population et la pression sur le milieu.
La chasse est un art de vivre mais les chasseurs ont également des obligations envers leurs partenaires forestiers et agriculteurs. Ils doivent se former, s’informer et communiquer pour maintenir une chasse durable.
2. METTRE EN PLACE UNE GESTION FORESTIÈRE DYNAMIQUE ET ADAPTÉE :
La gestion forestière dynamique consiste à assurer une croissance soutenue de la forêt et une bonne capacité d’accueil pour la faune sauvage.
3. REBOISER AVEC STRATÉGIE
Avant de se lancer dans un renouvellement, il est indispensable d’anticiper pour évaluer les risques d’échec et prendre les mesures qui s’imposent.
Dans certains cas de figure (surdensité de cervidés, essences forestières très appétentes, petites surfaces…), il n’y a pas d’autre choix que de protéger les plants pour renouveler la forêt.
Le dispositif d’enclos-exclos, un outil intéressant pour initier le dialogue, faire de la pédagogie et montrer d’éventuelles différences de croissance.
Des techniques forestières respectueuses des sols et de la biodiversité peuvent aider les forestiers à se prémunir des dégâts des cervidés : c’est le cas de la plantation dans le recru.
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